Un trimestre record pour Port of Antwerp

Le volume total de transbordements de marchandises réalisés par Port of Antwerp au premier semestre a augmenté de 0,7% par rapport aux chiffres record du premier semestre 2018.

Après deux mois de records absolus en avril et mai avec plus d’un million de TEU, le port d’Anvers clôture le trimestre sur un record trimestriel grâce à un excellent mois de juin. L’augmentation soutenue du nombre de conteneurs et du volume de vracs secs a compensé le recul d’autres flux de marchandises comme les vracs liquides et les diverses, plus sensibles aux fluctuations du marché. Ce nouveau record trimestriel a été obtenu en dépit d’un ralentissement de la croissance en Europe et des incertitudes du marché. Les opérations de réexpédition ont encore profité au secteur anversois des conteneurs.

Avril et mai, des mois fastes pour les conteneurs

Le trafic containérisé s’est particulièrement distingué au deuxième trimestre, avec un nouveau record de volumes en avril traités déjà amélioré en mai. Avril et mai ont été en effet des mois particulièrement fastes pour le secteur du conteneur avec une augmentation de volume de +4,9%. L’explication de cette forte hausse est l’augmentation des opérations de réexpédition qui a concerné toute les zones de navigation à l’exception de l’Amérique latine. Les transbordements vers l’Extrême-Orient ont même enregistré une augmentation à deux chiffres : 11,7%.

Jacques Vandermeiren, CEO de Port of Antwerp : “Notre traffic maritime de conteneurs continuent à augmenter et c’est une excellente nouvelle pour le maintien de notre place de leader de la chaîne logistique internationale. Réaliser le modal split est un aspect important de notre stratégie et nous nous attachons plus que jamais à transférer le transport de conteneurs de la route au chemin de fer et à la batellerie.”

Le recul du breakbulk se stabilise

Les mois de mai et juin ont apporté de meilleures nouvelles pour les transbordements de breakbulk. Après six mois de recul, ce secteur s’est stabilisé à -1,7%, par rapport à la fin du premier trimestre. Les transbordements de conventionnelles ont même légèrement augmenté, mais leur progression, due à de meilleures résultats des exportations de fer et d’acier, est néanmoins de 3,2% inférieure à celle des six premiers mois de 2018.

Le trafic ro-ro, qui avait progressé de 3,2% à la fin du premier trimestre, a dû se contenter d’une augmentation de 0,9% au deuxième. Le segment du matériel roulant neuf a reculé de 7,9% au deuxième trimestre et de 6,3% au premier semestre. En suivant ainsi la tendance globale de l’industrie automobile. La manutention de véhicules d’occasion a en revanche progressé de 15,5% au deuxième trimester et de 10,1% au premier semestre.

Relance des vracs secs

Les transbordements de vracs secs ont transformé une chute de 8,8% à la fin du premier trimestre en une augmentation de 8% au cours des trois derniers mois et ce en dépit d’un recul de 8,7% des engrais, de 25,7% des minerais et de 6,5% des sables et graviers traités. Les chiffres du charbon ont en revanche quadruplé par rapport à la période équivalente de 2018 et ceux de la ferraille ont progressé de près de 10%.

Les vracs secs connaissent par définition une haute volatilité, notamment en raison de la grande diversité des types de marchandises.

Des signes encourageants pour les vracs liquides

Après des mois de mai et juin assez bons, les vracs liquides accusent un recul de 6,4%, un signe encourageant après la chute de 8,2% à la fin du premier trimestre. Les transbordements de pétrole brut ont progressé de 3,2%, ceux de produits chimiques de 5,4%. Le segment des dérivés pétroliers ne s’est toutefois pas sensiblement relevé au deuxième trimestre. Après six mois, ses résultats restent de 10,9% en-dessous du niveau de l’année dernière, contre toutefois moins 11,9% à la fin du premier trimestre. Le ralentissement de la croissance économique et les fortes fluctuations des prix pétroliers ont entraîné des flottements sur les marchés boursiers. Il y a toutefois des signes encourageants, comme la décision récemment annoncée par la compagnie de stockage en citernes Standic d’investir encore 200 millions d’euros dans un terminal de produits chimiques dernière génération.

Unités maritimes

Le port d’Anvers a accueilli 7.200 unités maritimes au cours du dernier semestre, soit un volume en baisse de 0,1%. Le tonnage brut des navires à l’ancre a augmenté de 0,6%, passant à 209.283.498 BT.

Annick De Ridder, échevine du port, conclut : “Anvers poursuit l’élan de sa croissance en dépit d’un climat international défavorable. Nous sommes donc particulièrement fiers de pouvoir afficher de nouveaux chiffres records dans des secteurs importants. Ces chiffres soulignent une fois de plus la nécessité d’augmenter la capacité en conteneurs du port. Je suis totalement convaincue qu’avec nos entreprises et nos partenaires, nous allons poursuivre sur la voie de la croissance.”

 

 

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À propos de Port d'Anvers-Bruges

Avec un transbordement total de 271 millions de tonnes par an, le Port d’Anvers-Bruges occupe un véritable rôle de plaque tournante dans le commerce et l'industrie dans le monde. Le port est un lien crucial pour la manutention de conteneurs, le trafic de breakbulk et le transbordement de véhicules. En outre, le port d'Anvers-Bruges - avec 147 millions de tonnes/an - est le premier port d'exportation d'Europe. Il est le point d'attache de 1400 entreprises et il abrite le plus grand pôle d'activité chimique intégré en Europe. Le port génère, directement et indirectement, un total de 164 000 emplois et une valeur ajoutée de 21 milliards d'euros.

Le Port d’Anvers-Bruges ne cache pas ses ambitions : s'imposer comme le premier port mondial réconciliant l'économie, l'homme et l'environnement. Le port veut non seulement poursuivre sa trajectoire de croissance durable, mais aussi utiliser sa position unique de centre logistique, maritime et industriel pour initier la transition vers une économie circulaire à faibles émissions de CO2. En collaboration avec la communauté portuaire, ses clients et d'autres partenaires, il recherche activement des solutions innovantes en vue d'assurer un avenir durable. La responsabilité à l'égard de l'environnement, et par extension, de la société, représente une priorité majeure. 

Les sites portuaires d'Anvers et de Zeebruges sont administrés par l’Autorité portuaire Anvers-Bruges, une société anonyme de droit public dont les actionnaires sont la ville d'Anvers et la ville de Bruges. Elle emploie 1800 travailleurs. L'Échevine anversoise du Port Annick De Ridder est la présidente du conseil d'administration, le bourgmestre de Bruges Dirk De fauw en est le vice-président. Jacques Vandermeiren est le PDG et président du comité de direction, lequel assure la gestion quotidienne. 

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